Boris Vian souffrait d’une insuffisance aortique depuis son enfance. Elle le terrassa le 23 juin 1959, alors qu’il avait 39 ans.
Moins de dix ans après sa mort, au milieu des années soixante, son œuvre renaît de ses cendres. La jeunesse la découvre. Son beau roman d’amour, L’écume des jours, de 300 exemplaires vendus à sa parution atteint aujourd’hui des millions. Derrière le succès d’une œuvre colossale, l’homme refait surface aussi. Celui qui a mouillé sa plume à tous les encriers : Romans, Nouvelles, Théâtre, Cinéma, Sketchs, Chroniques, Chansons. Quand il ne pouvait plus faire de musique, il en découvrait et les publiait. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir les mains dans la mécanique ou la menuiserie.