La guerre nous a déposés dans un trou perdu, dans la neige et le froid, dans la douleur et la mort. La lisière de la forêt était une frontière ouvrant sur l'inconnu, et nous la franchissions tous les jours, et toutes les nuits. De chaque côté, on vivait et on mourait dans la peur et la désillusion. Mais il y avait aussi, pour tenir, l'amitié, l'amour et la fraternité...