À la fin du premier tome (Long feu), on avait laissé le Tueur dans l'avion, en cavale, destination Cayenne. On le retrouve au Vénézuela, au soleil. Il s'est refait, il a récupéré ; il est même accompagné d'une fille superbe avec laquelle il semble se la couler douce. Il apprend de la bouche d'un autochtone qu'un Gringo est arrivé dans le coin. Pour le Tueur, ça sent mauvais : très vite, il s'aperçoit que le type en question le surveille. Il s'agit de Laporte, un flic qui avait commencé à prendre le Tueur en filature à Paris ... On est toujours sur la trace du Tueur, à “écouter” son monologue, à s'habituer à sa logique implacable de solitaire et on a tout de suite envie, en refermant ce deuxième tome, de connaître la suite de son histoire. On se prendrait presque de sympathie pour lui.