Après le mystère des trois lunes qu'il a dû affronter dans Le Maître des Etoiles, sa précédente aventure, voici Percevan confronté aux sept sceaux de l'apocalypse.
Quand se rompt le premier, des monstres surgissent des océans, des rivières et des étangs.
Quand se rompt le deuxième, les eaux des sources, des fleuves, des torrents et des rivières deviennent sang.
Quand se rompt le troisième, des tornades mettent à bas les plus épaisses forteresses de pierres.
Quand se rompt le sixième (pour faire bref), l'obscurité s'étend sur le monde.
C'est dire si Percevan et son ami Kervin (un soupçon d'humour paysan dans un monde de brutes) ont du souci à se faire. Pour arriver au septième sceau avant la cata finale, ils n'auront pas trop de la complicité de la belle et redoutable magicienne Balkis, " fille de l'homme et des puissances d'en haut " que le lecteur connaît bien depuis la page 26 du tome 1 (paru en 1982, il y a presque vingt ans...). Balkis, pour ouvrir la voie à nos héros, a besoin d'entendre un conteur lui narrer la légende de Johan, celui qui jadis emprisonna les sept sceaux. Malheureusement les malheureux tombent comme à Gravelotte. La faute à trois cavaliers de l'apocalypse, une équipe de malfaisants comme le bon Percevan n'en a jamais affronté.
Si vous ajoutez le retour de l'ignoble baronnet Mortepierre et une poignée de Gorgones teigneuses, vous comprendrez qu'une telle aventure ne puisse se clore en un seul album...
Dessin unique d'élégance mêlant en de somptueuses noces réalisme et fantastique, scénario brassant vieilles légendes et scènes d'action les plus folles, Percevan continue à tracer un sillon unique dans le monde aujourd'hui très fréquenté, et pas toujours très fréquentable, de l'héroïc-fantasy à la française.