Tout le monde le sait : impossible de faire une bonne omelette sans casser des oeufs. Enfin au moins un. Pas de pot pour Don Cenetonne, 12 ans, nouveau parrain de la mafia : l'oeuf sacrifié est celui dans lequel a pris place sa mère pour fuir son avion attaqué par une redoutable tueuse russe. Voilà qui ternit la joie du gamin, tout guilleret d'avoir pulvérisé jusqu'au dernier yakusa de la mafia japonaise. Après quelques grosses larmes, le charmant enfant n'aura plus qu'un désir : réduire en pulpe la mafia russe. En réservant un sort très particulier à la brunette qui a envoyé la capsule de secours de sa maman au fond de l'océan. Sans vouloir tout vous révéler, disons que la pauvre fille, à la fin de l'explication, ne sera pas la poubelle pour aller danser...
Remonté comme c'est pas possible, le minot finira le ménage sans même l'aide de la belle Nadine, son garde du corps adoré qui sait pourtant éliminer tout être vivant de 432 façons différentes. Après un happy-end qui verra la morale et le bon droit triompher (ça vous semblait impossible ? Froideval l'a fait !), Don Francesco pourra souffler en attendant sagement d'avoir l'âge nécessaire pour faire une flopée de bambinos à Nadine. Emouvant, non ?
Pour le dernier album de cette série cruelle, décapante et provocatrice commencée en 1996, le dessinateur Francard s'est offert une petite récréation, jonglant encore plus avec les dessins s'étalant sur deux pages, privilégiant le mouvement plutôt que la recherche systématique de la petite bête. Les lecteurs de mangas apprécieront.