Où l'on retrouve le môme Soupetard, (7 ans, blond comme les blés, complètement craquant) en vacances chez les éléveurs de moules, avec sa soeur à lunettes qui essaie de vamper l'affreux Millemouches.
Le petit port est en effervescence : il est arrivé malheur à Gabriel, on a retrouvé son chien tout seul sur la barque. Aussitôt, à l'Auberge des pêcheurs, les légendes remontent : le fantôme de l'Irlandais et le trésor qui va avec.....D'autant plus qu'on retrouve un 2ème cadavre enlisé dans la valse. Et puis il y la boucholeuse - la femme d'Anatole, morte depuis longtemps. Personne ne l'a oubliée et surtout pas Anatole l'inconsolable, qui vit en ermite quelque part sur la côte.
Soupetard mène son enquête à hauteur de gosse, avec ses trouilles et ses grands courages. Et finalement, tout s'arrangera, les faux fantômes et les vrais chagrins. On fêtera le 14 juillet et, les vacances finies, Soupetard retrouvera son lapin Cerfeuil, occupé à ronger une vieille photo - le dernier souvenir de la boucholeuse...
Corbeyran et Berlion nous donnent du mystère, de la tendresse et le parfum vrai de l'enfance. Tout sonne sensible et juste : les ambiances du petit port, les complicités de mômes et le temps des vacances - de nos vacances quand on avait 7 ans et qu'on n'avait pas le temps de s'ennuyer.