Ça swingue à London, dans les seventies, pour John, l'homme de Neandertal. Invité par David Carter pour un show télé, le voici qui devient une vedette des médias. Une mise en avant qui va lui attirer les foudres de certains Homo Sapiens, représentants de la soi-disant « race supérieure ».
Pop, hallucinogène, et so british, un 3e Avatars des plus réjouissants, qui célèbre une fois de plus les noces improbables de Shakespeare et de Michel Audiard ! Cet Album sera de plus à marquer d'une pierre blanche dans les annales de l'édition pour sa couverture pour le moins surprenante…
Le précédent épisode se terminait sur l'invitation lancée à John par David Carter, pour venir dans son émission regardée par toute l'Angleterre. John démasqué, comment va-t-il se sortir de ce piège ? En prenant rendez-vous avec le redoutable présentateur, of course. Tandis que les spéculations de la presse vont bon train, John et les coordinateurs du "Champ de fraises" continuent leurs inspections pour vérifier la bonne intégration des Avatars dans la société anglaise.
Une tache où les connaissances de John se révèlent précieuses, même si ce travail n'est pas exempt de tout débordement de la part du Neandertalien et des Avatars qu'ils inspectent ! Vient le jour tant redouté, et contre toute attente John s'en sort bien.
Mieux que bien, même. Le voici devenu la coqueluche de la foule et des médias. Invité dans toutes les émissions, radio, télé, faisant la une de tous les journaux — qu'il dispute à la Famille Royale en personne — sa popularité est énorme. Mais chaque médaille a son revers, et cette célébrité impromptue a le don d'énerver davantage encore qu'ils ne le sont déjà (c'est dire !) quelques spécimens peu glorieux de Sapiens Sapiens, dont les sinistres théories sur la pureté de la race se trouvent mises à mal par la présence de notre sympathique " primitif ".
Mais est-ce suffisant pour expliquer les attentats dont John manque soudain d'être la victime ? Et surtout, surtout, que font les coordinateurs français ? ! Les réponses dans "Thames machine*" !
* jeux de mots so british, que l'on pourrait traduire, assez cavalièrement, par : " la machine à remonter la Tamise ", approximation typiquement continentale qui ne fait rire que les Français, et encore, ceux qui écoutent les Beatles dans le texte.