Marcel est à la retraite et veuf. Il aime dire au cimetière du village que son heure n'est pas encore venue. Il tombe un jour sur un clairon qui lui rappelle le sien et la guerre. Cette « drôle de guerre » qui s'est achevé par la débâcle, au cours de laquelle il perdit son instrument. Marcel s'est mis en tête de trouver son clairon quand sa petite-fille passe le voir. Andréa est à la tête d'une petite entreprise : elle conduit un bus qui va de village en village, en prenant son temps. Le grand-père et la petite-fille partent de concert à la rechercher de l'instrument et des souvenirs de cette période troublée.