Parce qu'elle a perdu la capacité à donner la vie, la femme ménopausée devient un rebut à écarter du coeur de la vie et de la cité, un corps inutile, périmé. Sa place ? Effacée. Son vécu ? Le Grand méchant tabou. Il est temps de briser cette vision éculée. Sans faux-semblant et avec humour, cet essai graphique décortique et dédramatise la période de l'arrivée de la ménopause, et tente de comprendre pourquoi la femme de 50 ans disparaît des radars dans les sociétés occidentales. Une histoire patriarcale à renverser cul par-dessus tête pour mieux vivre, pour exister.
"Moi, je veux être une sorcière plaide pour une meilleure reconnaissance sociale et médicale de la ménopause mais aussi pour une sororité féminine, en rappelant que les femmes vivent 30 à 40 % de leur existence en étant ménopausées et que, si les hommes se bonifient, comme le veut la légende, la dévalorisation féminine associée à l'âge n'est pas une fatalité, c'est même une pure construction culturelle", Causette