Jennifer Hayden utilise ses nénés chéris – leur absence, leur apparition et leur développement – comme prétexte et fil rouge d'un récit autobiographique, manifeste de la renaissance de son autrice.
Jennifer grandit avec une poitrine plate, toute plate, et une conscience aigüe de ce triste état de
fait... Puis elle va à l'université, où elle s'épanouit – et ses nénés aussi... Avec l'âge adulte arrivent des histoires moins drôles : la mastectomie de sa mère, l'infidélité de son père. Puis d'autres plus réjouissantes, comme la naissance de ses enfants. À 43 ans, lorsqu'elle apprend qu'elle est atteinte à son tour d'un cancer du sein, Jennifer se bat, l'emporte et tente de se reconstruire.
C'est toute cette histoire qu'elle nous livre ici, entre espoir et peur, fierté et gêne, vie et mort.
Sans tabou ni censure, teinté d'un humour corrosif, NÉNÉS CHÉRIS est une bouffée d'air frais, un mélange irrésistible de douceur et de lucidité. Une réflexion sur la vie, cette maladie incurable...
L'un des meilleurs romans graphiques de 2015 selon The New York Times.