Cornelius est un chien naïf, lâche et sans doute dépressif qui travaille comme garçon d'entretien dans un centre sportif. Il est témoin de l'enlèvement d'Alspacka, la nièce de son patron. Alors qu'Alspacka tente de s'évader de sa prison. Cornelius, lui, entre dans une spirale d'actions malheureuses qui conduisent les détectives enquêtant sur l'affaire à penser que Cornelius est le ravisseur. Ce simple MacGuffin permet à Marc Torices de bâtir la structure narrative de son récit comme une anthologie de fanzines, magazines, journaux, qui convoque toute l'histoire graphique de la bande dessinée internationale. Les registres de langage accompagnent la dramaturgie du récit et fouillent la psychologie de ses personnages.