1598. Voilà six ans que dure la guerre opposant l’empire japonais de Hideyoshi Toyotomi à l’alliance formée entre la Chine des Ming et la Corée des Chosôn. Six années d’innombrables batailles et de paix éphémères. Mais Hideyoshi décède emporté par la maladie et le Japon sombre immanquablement dans des querelles internes de succession pour reprendre la régence du pays. Dès lors, de nombreux daimyos sont de moins en moins convaincus de la pertinence des combats en Corée et selon leur alliance, ils vont progressivement retirer leurs hommes du sol coréen. Mais une retraite ne peut s’improviser. Les Coréens et leurs alliés chinois ont soif de victoires. Quant aux Japonais, leur orgueil leur impose de quitter le pays avec les apparats du vainqueur et non avec ceux du pleutre qui fuit la bataille. C’est alors qu’un amiral coréen va démontrer toute sa science de le guerre navale pour infliger aux légendaires samouraïs l’une de leur plus cinglante défaite.
Yi Sun sin rentrera pour toujours dans l’histoire mais y perdra la vie, tout comme, quelques siècles plus tard, un certain Horatio Nelson.