Dans un monde voué à mourir, une femme continue de se battre.
La société a implosé. Les années, en passant, ont transformé les villes en cimetières où seul règne le silence. L’horizon n’offre désormais au regard qu’un désert de misère et dans ce contexte, Larkia accouche d’un petit garçon bien décidé à vivre, mais dont les yeux restent clos. Le lendemain de sa naissance, alors qu’elle se remet à peine de l’opération, ils sont tous deux pris en chasse par des miliciens aussi enragés que surarmés. Sans relâche, la mère et l’enfant fuient, car ni repos, ni réponses ne leur sont accordés. Quelque part, dans le passé, se trouve une explication... l’origine de cette course poursuite violente et insensée. Pur récit de genre dans un contexte post-apocalyptique. Larkia est un one shot « coup de poing » nerveux et frénétique aux délicieux relents de Mad Max. De l’action brutale et explosive se dégage une réflexion sur l’égalité des genres illustrée par un dessin expressif et flamboyant.