1940. Depuis le départ de son mari au front, Marguerite Martineau s’occupe de la boulangerie avec ses deux petits, Marcelin et Monique. L’établissement n’existe que depuis deux ans dans ce village occupé par les soldats allemands. Le travail y est rude et parfois, quand la boulangerie concurrente tenue par la famille Durand fait empirer les choses, la situation devient critique. Mais les Martineau veulent tenir bon. Et ils iront même jusqu’à lutter contre l’occupant allemand. Marguerite et Marcelin mettent en place un système insolite et ingénieux : pour faciliter le réseau de communication de la Résistance, ils cachent leurs messages dans le pain. Malgré les risques pour elle et pour sa famille, Marguerite fera tout pour faire fuir l’ennemi et venger son mari disparu au combat.
Prenant et surprenant, Au nom du pain construit sa dramaturgie autour d’un aliment simple et essentiel. Le temps de deux cycles de deux albums, les auteurs racontent 30 années d’Histoire de France. Une saga familiale historique documentée qui amène un vent de fraîcheur au genre, notamment grâce à l’influence du cinéma de Tarantino, Hitchcock et De Palma.