Quand des réfugiés arrivent dans un petit village français
Une réunion publique pour le moins animée se tient dans la salle des fêtes de la petite ville d'ordinaire tranquille de Mazé. En effet, monsieur le maire vient d'annoncer une décision préfectorale qui consiste à réhabiliter d'anciens logements vétustes dans le but d'accueillir des demandeurs d'asile étrangers. Et notamment au sein de la vieille chapelle reconvertie en appartements... " On n'a pas été consultés ! " " On a déjà les roms ! " " C'est de la provoc' ! " Les invectives pleuvent chez la plupart, lorsque d'autres comprennent le besoin d'hospitalité et de solidarité. Tarin, l'opposant politique – très à droite – monte sur une chaise pour annoncer la constitution d'une association de résistance à cette occupation étrangère. Parmi les réacs, le vieil Aristide habite pile en face de la chapelle ; il sera donc aux premières loges des travaux et des nouveaux habitants. Ses copains lui promettent un soutien indéfectible. Les travaux de la chapelle commencent effectivement dès le lundi matin, dans le boucan. C'est le moment que choisit Salomé, la petite fille d'Aristide, étudiante, pour venir passer quelques jours de vacances chez son grand-père. Elle pense être au calme pour travailler son dossier d'économie. Elle prend vite la mesure du conflit latent, mais trouve génial que Mazé se mobilise pour aider des demandeurs d'asile. Elle fait la leçon à son grand-père et tentera bientôt de tisser des liens avec ses nouveaux voisins