Nos c(h)oeurs évanescents se construit donc autant comme l'histoire d'une chorale de collégiens, que comme le portrait de différents membres qui la composent. Avec beaucoup de poésie et d'empathie, Yuhki Kamatani croque le quotidien de ses protagonistes comme peu savent le faire. L'oeuvre parle en filigrane de la vie en groupe, de la construction de soi à l'adolescence (et à la puberté), de l'importance de trouver sa place, du rôle de l'art dans l'expression de son individualité...
La dernière rencontre entre Aoi et Vladimir avait plus des airs de confrontation que de retrouvailles... Cette dernière n'a pas laissé le soprano russe indemne, et tandis que lui commence à se morfondre, son adversaire japonais commence à se réintégrer à la chorale de son collège. Mais son retour ne se passera pas sans anicroche...