Sénès la Since naquit en 1827 à Solliès-Pont et finit paisiblement sa vie à Toulon en 1907. Il aimait trop sa Provence pour la quitter. Il a traversé la vie, heureux du bonheur des autres. Toute sa sympathie se tournait vers les faibles et les déshérités. Il excella à peindre la vie de famille, l’enfance avec ses réflexions naïves, les mères avec leurs colères subites et vite apaisées.
Modeste, il ne rechercha pas la gloire. Il n’écrivit qu’en langue provençale, en philosophe ironique et bienveillant. Il consacra ses plus belles pages aux qualités d’abnégation et de générosité de la femme provençale.