Certains se détendent grâce à des livres de coloriage. D'autres ont besoin d'exercices de détestation, voire de magie noire, pour rester zen : déversez donc votre colère sur un bouc émissaire idéal : Max Lampin, petit cravaté binoclard en qui chacun pourra projeter (selon ses goûts) son patron, son banquier ou son homme politique le plus haï. Vous en serez soulagé ! Paru à l'origine chez Pauvert en 1968 (certains pensèrent alors à De Gaulle), inspiré esthétiquement du « graffiti de chiottes », La Vérité sur Max Lampin révèle plus d'un demi-siècle plus tard sa dimension cathartique universelle.