Pour décrire cet ouvrage laissons la parole à Rémi Molinari avec cet extrait de la préface : Pour chacun de nous la rue est dans une ville un réseau de voies plus ou moins bien tracées permettant de circuler et d'arriver à bon port chez soi... A la tombée du jour la rue est-elle uniquement occupée par des sans-abris, des poivrots, et des assassins ? Dieu merci non, car pour réchauffer l'ambiance citadine nocturne on y croise des drôles d'oiseaux colorés sortis de cages aux folles, poules courts vêtues et autres amazones qui en échange de quelques graines sonnantes et trébuchantes offrent de piquants services à des corbeaux volages esseulés en mal de bécotage. Soyez rassurés, la rue n'est pas non plus mère de tous les vices, elle est surtout un lieu où les enfants jouent, un moment de détente sur un banc et d'apéritifs sous les platanes, avec au pied des lampadaires, j'y reviens, les amazones précitées qui font la grue et attendent le pigeon à plumer.