Nos c(h)oeurs évanescents se construit donc autant comme l'histoire d'une chorale de collégiens, que comme le portrait de différents membres qui la composent. Avec beaucoup de poésie et d'empathie, Yuhki Kamatani croque le quotidien de ses protagonistes comme peu savent le faire. L'oeuvre parle en filigrane de la vie en groupe, de la construction de soi à l'adolescence (et à la puberté), de l'importance de trouver sa place, du rôle de l'art dans l'expression de son individualité...
Le "miracle' a eu lieu et la chorale du collège Kawami Higashi a passé les phases éliminatoires. Tous ses membres ont donc les yeux tournés vers le concours national. Vladimir réalise alors que, pendant qu'il doutait de lui même, les autres ont continué à avancer, à changer... Changer, tout comme cette ville en bordure de mer, où résident ses jeunes sopranos. Lentement, mais inexorablement, le temps continue de s'écouler...