Tout commence un après-midi de mars. Alors qu’elle boit un café avec sa tante qui l’assaille de questions sur son devenir, Sarah est soudainement envahie par des visions de bords de mer et une voix qui l’appelle si fort qu’elle décide de partir précipitamment et suivre ces images qui la traversent.
Dans cette course hallucinée où les frontières entre réalité et imaginaire ont cessé d’exister et où se bousculent gratte-ciel et moulins, voitures et épées de chevalier, robots guerriers et vautours bavards, la voix intérieure de Sarah entraîne le lecteur dans une quête philosophique effrénée pour comprendre son utilité sur Terre et le sens de la vie.
Cet univers fantastique à mi-chemin entre La Course au mouton sauvage de Murakami et la douceur du Château ambulant de Miyazaki, prend forme sous la plume acérée de Valentin Giuili, jeune auteur de 23 ans dont le brio étourdissant, qui évoque parfois le Berserk de Miura, ne laissera personne indifférent.