Henri n'a même pas 20 ans quand le monde s'effondre autour de lui. Le roi Louis XVI vient d'être destitué. Persuadé que l'insurrection contre le nouveau pouvoir n'a aucune chance de réussir, il n'accepte de la rejoindre que par amour pour les paysans qui l'y encouragent. Pour eux, il est prêt à payer l'impôt qui revient à la noblesse, celui du sang. Dès lors, le jeune comte au visage d'enfant se révèle un guerrier redoutable, capable de comprendre le champ de bataille en un coup d'oeil et de frapper avec une témérité folle. Pour Dieu, pour le roi et pour défendre ceux qui lui demandent protection, il mène une guerre désespérée, prêchant par l'exemple. Il laisse ces mots qui résonnent dans l'Histoire : « Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs , vengez-moi ! »