...car leur règne s'achève...
Effectivement ...
Ils avaient le pouvoir, ils dominaient la ville, le monde.
L'ordre régnait... leur ordre.
Et puis, ils sont arrivés... Le frère, la soeur. Les rapaces. De cuir vêtus. Glissant dans la nuit, semant le désordre. Unis jusqu'au sang. Au pouvoir ancestral, demeuré intact.
Alors le maître de la ville s'inquiète. Il a raison de s'inquiéter. Lui, sa race immortelle jusqu'alors, découvre leurs premiers morts, leurs premières victimes. Que l'on brûle comme avant les sorciers sur les bûchers. A chacun, il est envoyé une longue aiguille derrière l'oreille. Leur faiblesse, la marque de leur vieillissement.
Et puis il y a les gens, comme vous et moi. Comme Lénore qui s'avance vers un monde qui lui échappe, un monde qui détient le pouvoir, un monde qui triche avec son apparence, avec "les" apparences.
Lénore est fragile, Lénore détient une arme, Lénore veur savoir. C'est son métier, son métier de flic.
Mais à qui, à quoi se raccrocher ?... Tout est illusion, nous sommes entourés de gens appartenant à une autre race, une race "d'avant", une "race" qui pourrit sur place, lentement. Et qui tente de survivre encore...
Jusqu'à l'apparition des Rapaces, les exterminateurs, ceux qui n'ont pas oublié !
Les RAPACES empruntent au thriller fantastique, mouvance X FILES, et à toute une mythologie ancienne que les auteurs ne veulent pas dévoiler ici.
Les RAPACES sont une variation sur cette mythologie, ce mythe. Sans oublier une dose d'humour (mais oui), la tendresse apportée aux personnages principaux et la réelle poésie qui se dégage d'une ville comme New York recadrée au niveau du fantasmogorique, du baroque.
Les RAPACES jouent avec nos peurs ancestrales.
La nuit tombe, il était une fois...
Deux ombres qui pénètrent dans la ville...