Un été, la cousine de Zazie lui parle d’un cahier de recettes retrouvé dans un grenier. Ce cahier, c’est celui de Jeanne Weill, son arrière-arrière-grand-mère. Dans la famille, tout le monde sait qui est Jeanne, assassinée en 1943 à Sobibor, un camp d’extermination nazi… Mais personne n’en parle jamais. À quoi ressemblait-elle, la vie de Jeanne, grande bourgeoise juive et parisienne ? Était-elle amoureuse ? Aimait-elle faire la fête ? Jouer avec ses enfants ? Ou préférait-elle courir les événements mondains ?
De Jérusalem à Dijon, Zazie décide d’enquêter auprès de sa famille, en s’appuyant sur les recettes du cahier de son aïeule pour délier les langues et faire remonter les souvenirs. Peu à peu, la vie de Jeanne se dessine, en même temps que le voile se lève sur le silence familial, transmis de génération en génération, et sur le silence collectif lié au sort que la France a réservé aux juifs pendant la guerre…