Ce n'est pas parce que le commissaire Bottoro lui a défendu de mettre son nez dans l'affaire de l'enlèvement de Maria que Grégor va rester là sans rien faire ! Il y a des fois où il ne faut plus faire confiance à la police et se fier à son instinct. C'est qu'il n'est pas insensible au charme de la jeune femme Elle est si belle aussi belle que la Vénus du peintre Carmagno, qui coïncidence !- a également disparu. Et puis, il se sent un peu responsable, après tout il est son psychothérapeute. Avec son ami et patient Emile pickpocket de profession - , Grégor Kyralina va remonter la piste qui va le mener à un artiste du nom de René Belon. Tout semble indiquer en lui le coupable idéal. Il a été marié très peu de temps à une certaine Lysa qui servait de modèle au peintre-sculpteur Carmagno. Peu de temps après, Lysa abandonne René Bellon pour Carmagno. Fou de rage ce dernier les a traqués, jusqu'à ce qu'un accident tue les deux amants Mais tout ceci n'est-il pas trop simple. Et quel rapport avec Maria ? Avec une fraîcheur déconcertante, cette histoire, sur fond d'hérédité et de quête des origines, vient trouver son dénouement dans un deuxième tome tout en pirouettes. Une pointe d'humour, quelques grammes de romantisme, un peu d'action et de pathos, voilà tout ce qu'il faut pour réussir une bonne série. Makyo et Méral ont su, une fois encore, jouer les experts alchimistes avec cette série très divertissante et attachante.