Classé monument historique, référence de l'art dit « brut », le palais idéal du facteur Cheval, à Hauterives, dans la Drôme, accueille plus de 100 000 visiteurs chaque année. La bande dessinée était un médium rêvé pour raconter l'histoire de l' uvre d'art la plus originale qui fût et de son incroyable créateur. Avant même que le facteur Ferdinand Cheval ne l'ait achevé, en 1912, les visiteurs se pressaient dans la Drôme pour voir son invraisemblable palais et acheter les cartes postales qui le représentaient. Ce facteur des postes qui aurait pu être un émule d'Antonio Gaudi s'il n'avait eu pour seule inspiration un rêve de pierre qui le hantait. Son palais, il a érigé sans autre référence artistique et architecturale que sa vision personnelle des temples hindous ou des tombeaux égyptiens, avec les cailloux et les pierres qu'il repérait au gré de ses trajets et qu'il retournait chercher avec sa brouette, sa tournée achevée. Tout comme les journaux de l'époque se sont intéressés à Cheval et à son uvre, le héros de cette bande dessinée est un jeune reporter à L'Illustration et c'est lui qui les présentera au public curieux d'aujourd'hui.