Après une apocalypse d’origine inconnue, l’humanité a disparu. Reste un homme, qui n’aura même pas à se battre pour survivre dans une ville où la nature reprend lentement ses droits. Plus que jamais, le mot solitude prend son sens. Ses rêves et songes mais surtout, ses souvenirs et fantômes du passé prennent toute la place dans ses pensées.
À la différence de La Route de McCarthy et de Je suis une légende de Matheson, récits post-apocalyptiques cultes, et même si ces deux livres peuvent être de possibles références, Boutle imagine une survie sans menace, si ce n’est la solitude et la puissance des souvenirs. Un concentré de poésie contemplative qui pose, dans la douceur mais néanmoins de plein fouet, la question : qu’est-ce qui nous fait continuer à vivre, même lorsqu’il n’y a plus rien ?