Rongé jusqu’à la cécité par la vérole, le commandant Masquelier dirige toujours son navire baleinier Le Belespoir. Et c’est toujours avec despotisme qu’il mène son équipage à la poursuite de sa lubie perverse : le spermaceti, cette matière précieuse extraite des dépouilles de cachalots qui lui permet de conserver sa virilité. Ses hommes peuvent-ils continuer à suivre aveuglément ce dément à l’agonie ? Tandis que l’abbé de bord, Levasseur, tente d’arracher la jeune Jocelyn à l’influence néfaste qui règne à bord, c’est l’hystérie collective qui se dessine...


Chaque image est une expérience intense. Entre mers démontées et scènes d’équarrissage, Michel Durand délivre une vision psychotique et iconoclaste de ces abattoirs marins du XIXe siècle. Voici la deuxième et dernière partie d’une plongée dans le quotidien infernal de ces forçats au service de la révolution industrielle...


Le premier tome a reçu le Prix Découverte au festival de la BD d'Ajaccio 2013.