1815. WATERLOO ! " MORNE PLAINE ! " Waterloo. pour certains le nom renvoie à une gare londonienne où, il y a peu de temps encore, arrivaient les Eurostars, pour d'autres, c'est le titre d'une chanson du groupe Abba, mais pour tous les amateurs d'histoire bercés par les vers célèbres de Victor Hugo - " morne plaine ! " où " La pâle mort mêlait les sombres bataillons " -,Waterloo évoque d'abord le nom de cette petite ville de Belgique, où, le 18 juin 1815, Napoléon est battu par Wellington. Waterloo. Le nom est synonyme de défaite militaire, comme Azincourt, une défaite anéantissant le Premier Empire. Simple et sans appel. Et pourtant ? Est-ce aussi simple ? En effet, depuis 200 ans, Waterloo semble être une énigme toujours posée, jamais résolue, une bataille à laquelle on ne comprend rien, tel Fabrice dans la Chartreuse de Parme. Et le nombre des publications et des controverses atteste de cette incompréhension : qui a fait quoi à Waterloo ? Quel était le plan de Napoléon ? Quelles ont été les erreurs stratégiques ? Tactiques ? Qui est responsable de la défaite ? Bourmont ? Grouchy ? Ney ? Napoléon ? Le sort de la bataille s'est-il joué sur une erreur de lecture de carte ? Quel fut le coût humain ? Et le " mot " de Cambronne ?. Bref, qu'est-ce que Waterloo ?
L'AUTEUR, François Pernot, professeur d'histoire moderne à l'Université de Cergy-Pontoise, est un passionné d'histoire militaire, politique et diplomatique et d'histoire de l'événement. Prix Drouyn de Lhuys de l'Académie des Sciences morales et politiques en 2010, auteur de plusieurs ouvrages d'histoire pour les enfants, il aime à faire partager sa passion avec tous, jeunes et moins jeunes.