Les contes des années 1730-40 relèvent, la critique l’a souvent souligné, d’une esthétique rococo en plein essor à la même époque dans les arts décoratifs ou en littérature.
L’ouvrage a l’avantage de réunir un ensemble de contes majeurs de cette période et de cette esthétique. L’appareil critique, introductions et notes, explicite et théorise cette appartenance.
L’ouvrage, en outre, comprend l’édition critique de contes et de conteurs majeurs : Moncrif, Pajon, Saint-Hyacinthe. De moins connus aussi et de jamais réédités : Beauchamps, le seul conte du peintre Charles-Antoine Coypel, Aglaé ou Nabotine, enfin, le conte-roman souvent cité et étudié comme le premier exemple d’un despote éclairé, Le Prince Titi.