Perdu au milieu de nulle part, un petit bar-hôtel attend le moment de son ouverture dans un mois, quand Gus Mc Kolette, le barman, et Ladislas Quint, factotum de profession, auront fini les travaux de restauration. Enfin seulement, ils pourront rencontrer le propriétaire qui les a embauchés. C'est dans cette atmosphère en huis clos que va commencer un face à face étonnant. Les deux compagnons d'infortune ne se connaissent pas, et pourtant, ils ne semblent pas être ensemble par hasard. Les incidents domestiques qui émaillent la vie de Gus Mc Kolette sont-ils provoqués ou non. Et par qui, Ladislas ? Le propriétaire ? La mystérieuse factrice qui tous les jours apporte des lettres pour Alice Mc Kolette ? Et d'où provient la phobie des échelles de Ladislas ? Pour son premier album en couleurs directes, une fois encore Kokor nous entraîne avec lui dans son univers si personnel. Avec « Le Commun des Mortels », sa filiation avec Boris Vian et Jacques Prévert devient de plus en plus évidente. Même sens de l'humour et du décalage, des retournements de situations et des dialogues incisifs.