" Sa main s'est faufilée sous la robe de ma petite sœur. Je n'ai pas dit un mot. Je n'ai pas bougé. J'ai fait comme si je ne voyais rien. "
À bord de la voiture qui les mène aux obsèques de leur père, Frédéric et sa soeur se remémorent leurs souvenirs d'enfance, marquée par les hauts-fourneaux lorrains des années 70. Les souvenirs légers se mêlent aux plus dramatiques et dessinent les contours d'une enfance qui aurait pu être normale si un cousin n'en avait pas décidé autrement.