Après Les petits ruisseaux et La Marie en plastique, Pascal Rabaté revient à ses chroniques provinciales, observant avec malice, mais sans moquerie, les gens ordinaires. "J'aime les petites gens. Ils sont à ma hauteur, je suis issu d'un milieu campagnard, je raconte le milieu dans lequel j'ai grandi, les gens que j'ai croisés, qui vivent et pensent au premier degré, comme moi." À l'instar de Charles Trenet qui, sur l'air de Je chante, fit fredonner joyeusement la France entière avec l'histoire d'un artiste qui finit par se pendre, Pascal Rabaté nous raconte les faits et gestes d'un garçon triste à mourir, dans une province cafardeuse, sur fond de suicide, de conflit social et de délocalisation. Y a de la joie !