C'est le récit d'un tournant de la vie de Jean-Sébastien Bérubé : en 2007, il entame une carrière de dessinateur de bande dessinée tout en continuant à un niveau professionnel un sport de combat : le karaté kyokushin, une pratique radicale et controversée, dans laquelle les combats se font à mains nues, où les coups sont portés à pleine puissance et les victoires se font par K.O. Mal dans sa peau, il doit affronter sa famille qui refuse ses choix de vie. Une réflexion profonde sur le sens que l'on donne à sa vie : avec une grande honnêteté, l'auteur raconte ses espoirs, ses désillusions, sa difficulté à trouver sa place dans la société. En 2007, Jean-Sébastien Bérubé retourne à Rimouski afin de passer sa ceinture noire de karaté kyokushin. Il retrouve son professeur d'antan, le shihan (maître) Sylvain Lessard, atteint d'un cancer et se sachant condamné. Jean-Sébastien décide alors de tout donner dans son entrainement afin d'honorer les derniers jours de son professeur. Sa famille s'est toujours opposée à sa pratique du karaté, en particulier son grand-père qui méprise profondément ce sport violent. Jean-Sébastien doit également combattre en dehors du tatami pour apprendre à se faire respecter et suit une psychothérapie pour l'aider à s'affirmer. Mais cette pratique l'éloigne encore plus de sa famille, son père et son grand-père considérant la psychothérapie comme une arnaque pour les faibles d'esprit. Jean-Sébastien ne se décourage pas pour autant et poursuit son chemin, en dépit de ces drames familiaux et de ses problèmes sentimentaux.