Des nouvelles trouvailles inédites et insolites sur Tintin par le spécialiste incontestée du plus célèbre personnage de BD.
Laissons parler Albert Algoud : « Depuis mon enfance, les aventures de Tintin exercent sur mon esprit un tel pouvoir de rêveriequ’il m’arrive souvent de chercher à percevoir les échos de cet enchantement en dehors des albums. Le hasard objectif, cher à André Breton, m’a très souvent mené à des découvertes inattendues sur l’œuvre d’Hergé. Des trouvailles tintinesque glanées au gré de dérives sur le Net, de farfouilles dans les étals de brocanteurs ou dans le fatras de vide - greniers, en feuilletant des magazines anciens ou récents, des romans, des essais, en scrutant une photo ou un tableau… À chaque fois, je me suis exclamé : Tiens, tiens, voilà du Tintin !
La publication de ces documents ne m’a paru intéressante qu’à la condition d’être produits comme autant de questions pertinentes, de révélations aussi formidables qu’inédites faites dans cet ouvrage sur certains aspects des aventures de Tintin et de ses amis, entre autres :
dans L’Île Noire, Tintin porte-t-il un slip sous son kilt ? ; Tchang, l’ami de Tintin, serait un agent communiste ? ; Haddock, est-il l’auteur d’un polar publié chez Gallimard ? ; le passé trouble de Nestor, a-t-il débuté à Paris dans une maison de passe de la rue Saint-Denis, a-t-il été l’amant du père des frères Loiseau, quel est la vérité sur son engagement en 1943 dans la division SS Wallonie et sa rencontre avec Hitler ?; l’Émir du Khemed, Ben Kalish Ezab, (Au Pays de l’Or Noir, et dans Coke en Stock) a-t-il été frappé d’impuissance ?; les Dupondt à Mexico ?; Aristide Filoselle, pickpocket et scatophile ?…
Et beaucoup d’autres recherches et analyses… Sans oublier Hergé, maître de la ligne claire, mais pas toujours très clair quant à certains de ses pompages, qui lui vaudraient aujourd’hui d’être accusé de procéder à des « adaptations non autorisées » d’œuvres originales…
Figurent aussi : des lettre-pièges (et non piégées) et les réponses reçues, des lettres jadis publiées dans le mythique Courrier de Libé, documents depuis jamais reproduits.
Je dois aussi vous parler des cases fantômes : les problèmes de droits d’auteur rendent impossible la reproduction dans cet ouvrage de cases tirées des albums de Tintin. Heureusement aucune restriction picturale ne peut affecter notre mémoire affective. Il suffit d’évoquer n’importe quelles images des aventures de Tintin pour qu’à chaque fois le souvenir les restitue telles qu’en elles-mêmes, avec leurs couleurs et leur poésie.
Néanmoins comme certains lecteurs pourraient souffrir de cette absence, nous les invitons à redonner vie (en toute légalité et en vue d’un usage strictement personnel) aux « cases fantômes » qui jalonnent le présent ouvrage. Il leur suffira pour cela, en suivant nos instructions, de remplir ces cases vierges en scannant, photocopiant recopiant, coloriant, photographiant, découpant les images de Tintin évoquées… »