Quand Valérie, étudiante dans le Quartier latin dans les années 90, découvre par hasard un album de bande dessinée réalisé par son homonyme dans la collection "Aire Libre", la coïncidence l'amuse. Mais lorsqu'elle cherche à racheter l'album, vraisemblablement dérobé par une de ses coreligionnaires au foyer de jeunes filles qu'elle habite, elle s'aperçoit qu'il n'est référencé nulle part et qu'elle semble même être la seule à l'avoir jamais tenu entre ses mains.
À partir de ce rendez-vous manqué, Valérie Mangin développe une intrigue construite comme un polar, avec ses faux hasards et ses vraies coïncidences, sur la trame bien réelle de sa propre vie. Établissant des ponts avec les tomes précédents, Valérie Mangin nous entraîne dans une partie de cache-cache où se mêlent et se répondent le vrai, le fictionnel et le vraisemblable. Car après la vraie-fausse biographie de Balzac et le vrai-faux tournage de l'ultime film de Henri-Georges Clouzot, Valérie Mangin nous entraîne dans la genèse fantastique de ces deux épisodes, au gré d'un récit dont elle est la principale héroïne... et l'auteure, avec la complicité de Denis Barjam.