Il y a quelque temps, grâce à ses enfants, Benoît Feroumont découvre Koh-Lanta, "une téléréalité qui érige la compétition, le coup bas, la stratégie bas de gamme comme manière de vivre". Livrés à eux-mêmes sur une île déserte, les candidats de Koh-Lanta luttent pour survivre, traqués par l'oeil impitoyable de la caméra. Car, comme le rappelle inlassablement l'animateur Denis Brogniart, à la fin, il n'en restera qu'un.
Autant dire qu'il s'agit là d'un merveilleux laboratoire d'observation de la nature humaine, mise à l'épreuve par un étonnant mélange d'humiliation orchestrée, de vraies fausses situations conçues pour piéger les candidats et d'encouragement aux stratagèmes les moins honorables pour gagner.
Benoît Feroumont entreprend rapidement de rendre compte, sur son blog, des épisodes de Koh-Lanta, et de la manière dont lui, téléspectateur, perçoit ce qui se joue, chaque semaine, sur l'écran de sa télévision. Un rendez-vous télévisuel auquel il revient, malgré la lassitude, et parfois l'exaspération, séduit par l'exercice créatif que ces comptes rendus constituent, et peut-être devenu aussi un peu accro à ce plaisir coupable.
Pleines d'humour et de réflexions sur la nature humaine et sur ce que nous vend la téléréalité, les notes de Benoît Feroumont constituent un reportage d'un nouveau type sur l'une des émissions phares de la téléréalité française.