Dans cette seconde anthologie, il y a les thèmes qui étaient chers à Tignous – le terrorisme, le FN, les corridas, les violences conjugales… Il y a les mots de ceux qui l’admirent et le regrettent, qui témoignent du « mec normal » mais génial qu’il était. Il y a tous ces dessins qui continuent d’incarner son humanité et son talent et puis des travaux préparatoires, tellement géniaux qu’ils se suffisent à eux-mêmes. Enfin, de nouvelles photos de son bureau, un peu rangé… et de ses sculptures naïves. Pour que son œuvre si riche, si foisonnante continue à nous faire rire, à nous rendre moins cons – si possible – et nous rappelle que « l’humour est la politesse du désespoir », comme aimait le citer Tignous.