En 172 planches entièrement muettes, Giboulées semble faire le tour des obsessions de l'Auteur, en faisant belle comme jamais la part de l’onirisme. Les personnages valsent et passent d’une dimension à l’autre. Si l’on n’est pas loin de Lynch, on est bien dans la bande dessinée, et Vanoli est l’un de ceux qui travaillent sans relâche pour en reculer les limites.