Dans La Mutation, Marc-Antoine Mathieu imagine que totalement dépourvu de mémoire, son personnage M. Albert vit une sorte de présent perpétuel. Mais dans la précédente édition, une malencontreuse coquille à l'avant-dernière page change de façon décisive l'acmé du récit : un « péniblement » a pris la place du « pleinement » prévu à l’origine par l’auteur ! La Mutation portait jusqu'alors de façon onomastique et prémonitoire ce retournement inattendu. Dans cette nouvelle édition, voilà l'erreur corrigée et M. Albert est enfin rendu à son destin !