Frank et le Congrès des bêtes, prix spécial du jury d’Angoulême 2012, s’achevait sur Frank enlaçant tendrement Fran, son âme soeur fraîchement rencontrée, sous un ciel d’étoiles hallucinées. Fran, la deuxième partie, s’ouvre sur leur couple désormais en ménage. Mais le parfait amour ne peut se filer dans le monde faussement paisible du chat psychédélique. Tout s’enraye à la découverte d’un étrange casque-projecteur qui projette le passé de celui qui le porte. Fran, refusant de le porter, s’enfuit. Voilà Frank éploré qui part à sa recherche. Intrus fantasques et inquiétants, saillies du bizarre, surgissent alors et brèches ouvrant sur des dimensions parallèles s’enchâssent dans le chassé-croisé des amoureux brouillés. À n’en pas douter, les meilleurs ressorts du cartoon feront comme toujours régner l’éphémère dans le monde de Frank, personnage au destin immuable.