Exercice délicat que celui de la dédicace, le trop rare Masse s’y prêta pourtant volontiers lors du précédent festival d’Angoulême. Dans La dernière séance, il inventorie une partie des rencontres et des petits miquets prodigués pendant la manifestation. L’auteur de On m’appelle l’avalanche et de Elle esquisse ici sans vergogne son lectorat et dresse ainsi un portrait acide des fans de bande dessinée. On retrouve dans ce Patte de mouche son penchant pour la gouaille et la dérision.