La Main à cinq doigts de José Parrondo est un livre de 112 pages qui sera publié en hors collection dans un format 19 x 14 cm (à l’italienne).
Dans la lignée de Rien (2017), Histoires à emporter (2014), Parfois les ennuis mettent un chapeau (2012) ou La Porte (2010), l’auteur poursuit dans un esprit minimaliste et poétique à rejouer les choses du quotidien.
La main, son outil de travail, la partie de son corps qui semble être le prolongement de son esprit. C’est avec elle qu’il nous emporte dans son monde, grâce à un trait et une poésie qui n’appartiennent qu’à lui.
Projet qui a longtemps été pensé, repensé et revu, le récit de José Parrondo n’aborde pas cette main comme une main avec toutes les caractéristiques liées à sa symbolique ou à sa fonctionnalité. Elle est ici une entité autonome et pensante. Faisant totalement abstraction de la séparation avec un quelconque corps, elle devient un individu à part entière, personnage principal de ce livre.
« Cette main composée d’une paume, d’un dos, de cinq doigts. Et de quatre lettres. »
Nous la suivons dès son réveil, en déambulation dans les rues ou chez elle. Nous découvrons ses habitudes, son caractère, sa personnalité et sa grande imagination. Elle s’énerve, ses pensées divaguent, engendrant quelques questionnements absurdes comme : « Si la Terre tourne, suis-je du bon côté ? »
Reprenant les expressions autours des mains, telles que les œuvres créés à deux, dites « à quatre mains », José Parrondo imagine une pièce à deux mains.
La main que nous utilisons chaque jour, indispensable au faire mais aussi au langage. « Donner la main », « la main dans la main », « la main verte », « prêter main forte ». La main du travail, du langage, du touché, la main qui crée. José Parrondo lui dédie aujourd’hui un livre.