Il s'ingénie à éviter les autres, adore rester chez lui, procrastiner, fainéanter, se faire livrer à domicile et regarder des séries jusqu'à l'excès. Mais il n'aime pas faire la vaisselle, ni marcher avec des chaussettes mouillées, ni non plus trouver des miettes dans son lit. Encore moins subir toutes ces petites misères ordinaires que nous connaissons tous. Un portrait quasi sociologique, pétri d'humour et teinté de philosophie, d'un antihéros un peu lâche, hédoniste et paresseux, aux travers égocentriques limite misanthropes... pour mieux cultiver son autodérision. Ce personnage nous est en fait attachant, parce qu'il nous ressemble et représente ce que nous pouvons ressentir sans en être spécialement fiers. Son autrice est issue de la nouvelle génération chilienne et Diario de un solo, l'édition originale, a connu là-bas un grand succès de librairie.