Après Le poulet du dimanche et Miss Va-nu-pieds en 2007 et 2009, Sylvie Fontaine prolonge sa figuration de l’identité et des rapports humains par une série de portraits allégoriques.
Corps voilés sous de complexes parures, visages mutilés ou tatoués, décors trompe-l’œil, le graphisme et les symboles des apparences avisent des ordres et tensions d’un monde difforme. Chaque effigie est accompagnée d’un court poème enluminé, découverte de la fine et brute écriture de cette auteure adepte du muet.