Au terme de son précédent ouvrage La Revanche des palmipèdes, Martes Bathori abandonnait son personnage, le fugitif Monsieur Samotrah, à bord d’un vol à destination de DJAKARSTAD sous l’identité d’un certain Professeur Pauvert. Dès son arrivée à bon port, où le comité d’accueil de la FREUNDLICH CORPORATION le reçoit avec les honneurs dûs à son rang de présumé scientifique, Monsieur Samotrah ne tarde pas à comprendre qu’il n’est toujours pas au bout de ses peines… Société spécialisée dans les biotechnologies pour le moins expérimentales, la très matriarcale FREUNDLICH CORPORATION dirigée d’une poigne de fer par la vénéneuse et redoutable Fraülein F., compte bien s’octroyer les services du professeur Pauvert pour conforter sa position dominante sur le marché en pleine expansion de la chirurgie esthétique. Acculé, Samotrah n’a d’autre issue que d’accepter l’offre et endosse le pseudonyme d’Otto More ou plus précisément de More O. selon la coutume locale qui consiste à faire figurer l’initiale du prénom après le nom. Le centre de recherche mis à sa disposition sur une île paradisiaque à quelques encablures de DJAKARSTAD a tout d’une prison dorée dont les quelques occupants vont se retrouver pris au piège sitôt que les premières expériences approximatives du néophyte More O. vont tourner en eau de boudin…