Les humoristes ont plus de raisons de se suicider que les philosophes pessimistes. Ainsi Chaval qui, en 1968, nous a volontairement quittés. Cependant, en parcourant les millers de dessins qu'il nous a laissés, c'est plutôt la drôlerie qui domine. Chaval porte sur le monde un regard ironique qu'il traduit en poussant l'absurde jusqu'à l'extrême, avec un humour décalé dont il a été un des pionniers dans les années soixante.
Chaval aura aussi été le précurseur d'un certain style de dessin, au graphisme épuré, dont le seul but est d'accompagner le lecteur vers le sourire. Toutes ces qualités font que Chaval traverse les années et reste résolument moderne.
Les dessins de ce livre ont paru dans Le Rire, Paris Match, Le Nouvel Observateur, Le Figaro Littéraire.