Le nouveau Pacush blues est un vrai polar, nourri d'une intrigue digne de Seven ou d'un bon Ellroy. Un flic rat, gros et frustré, enquête sur une sombre histoire de crimes : un serial killer élimine méthodiquement et dans d'horribles conditions tous les rats qui ont du succès auprès des femmes (hmm... des rates). Qui est donc ce mystérieux assassin ? Le flic lui-même, à cause de ses pulsions sexuelles refoulées et des drogues qu'il ingurgite à longueur de journée, n'est pas lavé de tout soupçon. A moins qu'il ne s'agisse d'une malédiction qui pèserait sur tous les mâles de l'espèce...
Entre boîtes de conserves et distributeurs de chewing-gum, au milieu de la rouille et de la ferraille, vivent les rats. Des dizaines de rats, de rates, de souris, de hamsters... Ils n'ont pas toujours le moral au beau fixe, les rats de Ptiluc, ils ont même une certaine tendance à virer maniaco-dépressifs. Poètes ou philosophes, ils broient du noir et manient l'humour du même tonneau. Pacush blues, ce sont onze albums hilarants et intemporels, où le mal de vivre devient le propre du rat, et le propre de l'homme. Et le onzième est un très grand cru ! Claude Serre disait de l'oeuvre de Ptiluc : « C'est beau ! C'est simple, on dirait du Proust ! Mais en mieux dessiné... »