Rien ne va plus pour Dexter London ! A force de taquiner l'aventure, il finit par y être plongé jusqu'au cou... Sauvé par les mystérieux hommes bleus, il se retrouve avec ses compagnons d'infortune dans un désert d'un genre particulier. On y croise un radeau déguisé en île flottante et un autobus géant qui fonce à travers le sable sans jamais s'arrêter. Heureusement que Sydney McCoy, la délicieuse exploratrice, est à ses côtés. Echapperont-ils à leurs poursuivants ?
Dexter sera-t-il - enfin - à la hauteur de sa réputation d'aventurier ? Dans le premier tome de cette nouvelle série d'aventure teintée de fantastique, le lecteur faisait connaissance avec Dexter London, aventurier de pacotille embringué dans une épopée un peu trop grande pour lui. Cette fois, place à l'action, la vraie ! A l'action, mais aussi à l'imagination, au rêve et à la poésie. Car Leo, le scénariste, n'a pas son pareil pour inventer des mondes peuplés de créatures étranges et d'animaux improbables.
Et comme le graphisme de Sergio García mêle avec bonheur réalisme, humour et fantaisie, le lecteur est assuré de s'embarquer pour un univers onirique où l'émerveillement affleure à chaque coin de page. Bon voyage ! On ne présente plus Leo : ce dessinateur-scénariste, né à Rio en 1943, s'est imposé comme l'un des auteurs les plus inventifs de la bd d'aujourd'hui.
Après divers récits illustrés pour Pilote, L'Echo des savanes et Okapi, c'est sa collaboration avec Rodolphe sur la série Trent, en 1991, qui fait de lui un dessinateur reconnu. Deux ans plus tard, il publie en solo le premier tome d'Aldébaran, saga de science-fiction à (gros) succès. Aujourd'hui, Leo se partage entre le dessin (Kenya, avec Rodolphe), le scénario (Dexter London) et Bételgeuse, la suite d'Aldébaran pour laquelle il réalise à la fois textes et images.
Quant à Sergio García, dessinateur Espagnol né en 1967, il s'est révélé au public avec Géographie martienne, série de science-fiction publiée par Dargaud en 1996. Auteur des Trois chemins en compagnie d'un certain Lewis Trondheim, son trait vivant et sensible colle à merveille au ton de Dexter London.