La bande dessinée a proposé jusqu’ici deux types de récits : soit des fictions et des aventures, faites pour l’évasion du lecteur, soit des témoignages et des documents, faits pour son instruction. Avec Je suis mon rêve, c’est un nouveau territoire qui s’ouvre, celui de la fiction historique, une histoire revue par le double filtre de la mémoire et de l’imagination. Je suis mon rêve ne raconte ni n’invente l’histoire du XXe siècle : il la change.